Alexandre Sokoh a découvert sa passion pour le sable ce matériau doux, brûlant parfois, sec ou mouillé, qu’il a longtemps pétri, directement sur place, puis dans son atelier.
La matière qu’il offre sur la toile est un excellent support, qui, mélangé à la peinture acrylique, ou à l’huile, présente des reliefs étonnants.
Par la suite, il aura une véritable révélation lors de voyages en Afrique, dans le désert, notamment au Sénégal, qu’il évoquera sur ses toiles par des symboles, des masques africains, des joueurs de Djembés sur la plage, des femmes drapées dans des boubous aux tons chauds et multicolores …
Par ses origines, son goût pour les férias, les manades, et le contact avec vachettes et taureaux, réapparaîtra sur ses toiles par des silhouettes d’animaux stylisées, très primitives, rappelant l’art Africain.
Sensible aussi à la culture Egyptienne, pyramides et tombeaux seront aussi parfois présents, dans des décors sablés et lumineux. Il développe par la suite toute une série de thèmes festifs ou colorés comme les Touaregs dans le désert, la tauromachie et sa magie du mouvement et les scènes de tango ou autres danses tout aussi colorées et joyeuses.
Alexandre Sokoh entreprend également, influencé par son passage à New- York, des scènes de rue remplie de musiciens et de danseurs. Sa technique tend avec les années d’expérience vers une précision dans le trait et dans la forme.