Née le 30 novembre 1959 à Lille, Annie
Delemarle débute sa carrière par des
études aux beaux-arts, section design,
création industrielle.
Passionnée très jeune par les arts
plastiques, de père dessinateur et de
mère couturière, elle découvre le cuir par
hasard lors d’un séjour en Espagne.
En effet, les masques en cuir étaient à la
mode.
De retour chez elle et totalement séduite
par cette découverte, elle découpe alors
dans un vieux sac pour récupérer la
matière et essaie de faire la même chose.
Ainsi, elle expérimente, observe, apprend,
essaye, recommence et améliore son
savoir-faire.
Passionnée, elle met au point sa propre technique.
Son travail se situe entre 2 domaines ; la sculpture et la maroquinerie. En fait, elle
réalise des sculptures à l’aide de différentes techniques de travail du cuir.
En effet, la maroquinerie est la partie visible de l’iceberg. A l’intérieur, c’est un
travail de tapissier garnisseur : travail de menuiserie pour la structure. Travail de
rembourrage avec de la mousse pour recréer les volumes. Travail de modelage en
argile, pour les visages. Travail de maroquinerie pour le costume. Le tout forme un
assemblage de différents matériaux. Il a été difficile pour elle de se placer entre 2
mondes ; l’artisanat (de par la matière) et l’art, de par sa technique de sculpture.
Mais une fois la technique maitrisée, la sculpture peut s’exprimer. De la recherche
des proportions du mouvement , de l’attitude, de l’étude du costume ethnique
ressort une sculpture figurative.